Les autorités comoriennes viennent d’inscrire le tourisme au nombre de leurs priorités. Il faut dire que ce secteur reste l’une des potentialités économiques des Comores bien qu’il ne soit pas suffisamment exploité. En effet, l’archipel compte de nombreux sites d’un intérêt touristique indéniable dans l’ensemble des îles et dispose d’un patrimoine naturel et culturel très riche. Connu pour être un sanctuaire de reptiles terrestres et d’oiseaux endémiques, l’archipel des Comores possède également une faune marine aux espèces préhistoriques ou rares dont le cœlacanthe, les tortues de mer et les dudongs. La faune terrestre, elle aussi, est loin d’être pauvre et recèle plusieurs espèces intéressantes : livingstones, makis ou encore gobes-mouches.
Cérémonies traditionnelles, chants et danses folkloriques rythment le quotidien des Comoriens. Population aux origines multiples et jalouse de sa culture, elle essaie de s’ouvrir au monde et de prendre le train de la modernité. L’hospitalité des Comoriens est en passe de devenir proverbiale. Le sourire innocent des femmes et, la serviabilité des hommes font la singularité de ce peuple. L’islam est perçu comme un trait d’union, le ciment de la cohésion sociale. Un islam empreint de tolérance et qui accepte la différence. Le métissage culturel de l’archipel participe à la richesse de la culture comorienne. Mosquées, minarets, places publiques, remparts... témoins d’une civilisation millénaire. Les Comores représentent une destination de choix à cause de leurs paysages, de leur climat, de la qualité de la mer, de la richesse de la faune et de la flore...
La pêche au gros
Les Comores disposent d’un immense potentiel halieutique qui favorise notamment une pêche au gros grâce à ses eaux chaudes. Les principaux poissons pêchés sont les thons, les espadons, les merlins noirs, les requins etc. La pêche au gros peut être pratiquée toute l’année, mais surtout de novembre à mai.
Déployer vos ailes et parlez à la découvert des "Comores" un nom qui évoque des images de trésors cachés, un monde sous marin mystérieux et coloré et un paradis tropical insulaire.... une expérience à se remémorer toute la vie
C 'est au large des cotes Anjouanaises qu'ont été capturés, par 200m de fond, les fameux cœlacanthes ( Gombessa Djomole en comorien), dont on n'a trouvé jusqu'ici aucun spécimen dans d'autres parties du monde. l'intérêt que le monde scientifique porte à ce poisson provient de sa rareté relative et de l'ancienneté de l'espace (300 millions d'années pense t-on). jusqu'à ces derniers temps, on pouvait même croire qu'elle avait complètement disparu puisqu'on la connaissait seulement par quelques restes fossilisés. Animal bizarre mal adapté et laid le cœlacanthe est l'évolution des espèces, intermédiaire entre les premiers poissons qui seraient à l'origine de la vie et des animaux terrestres : certaines de ses nageoires constituent des ébauches de membres. par quel mystère a t-il survécu, figé dans sa demi-évolution, alors que les grands batraciens et les grands su sauriens, ses successeurs, ont tous disparu?
la pêche demeure encore, à un niveau très artisanal. les eaux de l'archipel sont poissonneuses, et des qu'il fait beau, 7000 pêcheurs croisent simultanément au large des îles
la pêche se fait le plus souvent à la ligne de surface ou à l petite palangre lestée d'un caillou pour atteindre les fonds jusqu'à 400m, séjour des cœlacanthes, le gros lot que chaque pêcheur rêve d'accrocher un jour. On pratique aussi la pêche au harpon, soit la lanterne la nuit, soit après avoir rameuté les poissons contre un filet. ( beaucoup sont encore en fibre de noix de coco
les prises en poissons sont estimées à 5000t/an et ne suffisent pas au besoin local. Aussi, des moyens modernes devront ils être mis en place pour tirer des bénéfices d'un secteur très peu exploité.
La plongée sous marine
Les professionnels de la plongée sous marine reconnaissent le caractère exceptionnel des côtes comoriennes. Les principaux sites de plongée sont :
Chindrini : pointe sud de la Grande Comore
Salimani : Côte Ouest
Itsoundzou « la Baie des dauphins » : Côte Ouest
Singani : Front de la coulée (éruption de 1997)
Site de l’Hôtel Coelacanthe Moroni : c’est le site le plus intéressant pour les plongeurs de tous niveaux, car il offre plusieurs niveaux de profondeurs
Site de plongée des îlots de Noumachoua
Chiroroni, au sud de l’île d’Anjouan
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La voile et le nautisme
La voile et le nautisme sont pratiqués aux Comores.
L’artisanat
La culture traditionnelle est à la fois riche et authentique. La promotion et la conservation de cette culture sont non seulement assurées par des institutions créées à cet effet, mais également par les Comoriens eux-mêmes qui expriment, dans la vie quotidienne, leur identité culturelle. Le musée du CNDRS (Centre national de documentation et de recherche scientifique) présente un large éventail de la culture nationale et de son artisanat. L’intégration de l’artisanat dans la programme COI a contribué au développement du secteur par la formation des artisans comoriens et par la construction, en 1995, du centre national de l’artisanat comorien (CNAC) à Bandamadji Itsandra. Ce centre dispose d’espaces commerciaux en location et une boutique musée. Les principaux produits artisanaux des Comores sont le travail de bois sculpté, la poterie populaire, la vannerie, les poupées anjouanaises, la broderie, les shiromanis, les kofias, la bijouterie traditionnelle,...Certains villages se spécialisent dans la pratique d’une activité donnée : par exemple, la vannerie et djohos à Itsandra, la poterie à Foumbouni, les kofias à Mbéni, les shiromanis et les poupées à Anjouan...
Galawa Beach
Le plus grand hôtel de la Grande Comore, se trouvant au Nord de l’île à environ 35 km de la capitale . Il se localise sur les zones côtières de Mitsamiouli. L’hôtel a fermé ses portes il y a plusieurs années.
Musée du C.N.D.R.S
Le musée du Centre de Documentation et de Recherche Scientifique (CNDRS) offre un raccourci passionnant des traditions et de l’histoire des Comores ainsi que du milieu naturel de l’archipel.
Le port aux boutres et la mosquée
Moroni est une jeune capitale, certes, mais avec une longue histoire qui lui a laissé de nombreux vestiges d’une grande beauté. Cet ancien sultanat a été créé au bord d’une petite baie transformée, au fil des ans, en Port aux boutres assez actif et qui commerçait avec les autres sultanats de l’océan Indien, notamment avec Zanzibar.
Le Karthala
Il s’agit du plus grand cratère au monde. Ce volcan encore en activité surplombe l’île de Grande Comore. Les touristes prennent du plaisir à arpenter la piste escarpée, sise dans un océan de verdure, qui mène vers le Karthala.
Mosquée de vendredi
Lieu sacré des musulmans au centre de la capitale à la place de Badjanani. Dans cette mosquée ont lieu les événements religieux de la capitale .
Plage Itsandra
La plus belle et la plus grande plage de sable blanc de Moroni. A 5 km du centre de la capitale vers le Nord, elle est idéale pour les touristes qui aiment se divertir non loin de la capitale.
Marché Volo-Volo
Marché principal de Moroni se trouvant environ à 3 km du centre de la capitale, vers le Nord. L’animation qui y règne toute la journée est indescfriptible.
Bazar et petit marché
A l’intérieur de la Médina, plusieurs maisons anciennes qui appartenaient autrefois aux sultans de Moroni ont conservé leurs portes sculptées d’origine. L’une d’elles, assez délabrée, arbore un imposant portail hérissé de pointes de cuivre. C’est le petit marché de Moroni, à quelques encablures du siège de la Société des postes et télécommunications.
