d'actualités comorienne est notre objectif. Mais rien ne nous empêche d'élargir nos champs d'infos dans l'océan indien
Bon Ramadan à toute et à tous
Moindjié le 02/09/2008, 09 09 16 (UTC) | | Notre équipe et moi, profitons de cette occasion en or de ce mois sacré pour les musulmans, via notre blog, de souhaiter à l'ensemble de la communauté musulmane du monde entier un bon ramadan.
Que Dieu exauce nos veaux, qu'Il nous pardonne du mal qu'on a eu à faire durant les autres Mois et qu'Il nous ouvre les portes du Paradis.
On ne peux s'empêcher de se rappeler que ce mois est le mois le plus important pour tout musulman. Abstenons nous des pêchés, évitons de voir nos compagnons tant qu'on peut pas s'abstenir jusqu'au mariage.
Evitons de parler de mal d'autrui, demandons pardons à notre guide suprême, car Il est Le seul décideur et qui pourra nous pardonner. En tant que humain, on ne peut s'empêcher de pêcher sans la volonté divine. Ce mois sacré, Dieu nous a ouvert les portes et ses bras, Il n'attend que notre pardon, nos vœux les plus chers pour les exaucer et d'aider son prochain.
Tout ce qu'Il nous demande de faire, c'est pour notre bien, car les scientifiques ont constaté que tout ce qu'on fait dans la vie, on ne fait que de détruire, même en mangeant. ce qui fait que l'organisme a besoin de se reposer. c'est pour cette raison que Dieu le tout puissant nous obliger de jeuner. C'est avant tout pour notre bien.
On nous demande rien qu'un mois, un seul mois pour se pardonner de tous les pêchés qu'on a eu à faire durant 11 Mois et être parmi ceux qui irons au paradis Amine.
Alors on appel à tout l'ensemble de la communauté mondiale en particulier, les musulmans, aidons nous, aimons nous, cessons de s'entretuer, de tuer des innocents, regardons notre voisin qu'il soit chrétien, juif ou musulman comme un humain que Dieu à envoyé sur terre et non un ennemie. Demandons pardons à toute personne qu'on lui a fait mal un jour et pardonnons ceux qui nous ont fait mal.
Que Dieu nous protège tous du châtiment de l'enfer, qu'Il nous accorde un demeure au Paradis, qu'Il nous pardonne des tores qu'on a eu causé à nos amis Amine.
Que Dieu bénit les Comores et ses citoyens.
Moindjié. | | |
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SCH: COMMENT FIXER LES CHOIX STRATEGIQUES DE L'AVENIR?
Ahmed Ali Amir le 02/09/2008, 09 09 15 (UTC) | | Après la signature du contrat de fourniture de produits pétroliers avec Metro Petrolum et grâce à l'intervention de Comoro Golf Holding, l'entreprise publique des hydrocarbures est sauvée in extremis et le spectre d'un ramadan qui se serait passé sans électricité et sans approvisionnement de produits carnés à cause des délestages est évité. Le coup de pouce de Comoro Golf Holding a permis à la Sch d'aligner deux commandes de bateaux de 1800 mètres tonnes chacun et un troisième en provenance de nouveau fournisseur, Métro Petrolium. Mais de grosses interrogations demeurent.
Le porte-parole du gouvernement de l'Union, Abdourahim Said Bacar, a annoncé sur les ondes de la radio nationale que la société Metro Petrolum et la société comorienne des hydrocarbures ont signé un contrat de fourniture de produits pétroliers. Ce contrat remplace le précédent qui liait la Sch et Total, rompu il y a deux mois et qui a obligé la société comorienne à rembourser d'un coup une dette évaluée à 2 milliards 700 millions.
Après trois mois de rupture totale de stocks, entrecoupés d'approvisionnement dits de ''dépannage'', la Sch vient de conclure le vendredi dernier ce contrat, après une première négociation parrainée par l'Opaco qui avait échoué pour cause d'insolvabilité de la société comorienne.
Le gouvernement de l'Union a négocié un prêt de 3 millions de dollars avec Comoro Golf Holding, déposé à Exxim bank. Un prêt sans intérêt, qui a été ramené à 5 millions de dollars (1,675 milliards de francs comoriens et qui a permis à la Sch d'aligner deux commandes de bateaux de 1800 mètres tonnes chacun et un troisième en provenance du nouveau fournisseur, Métro Petrolium.
Prêt sans intérêt
Ce denier devenu leur principal partenaire, est désormais assuré que les Hydrocarbures comoriennes sont capables d'honorer chaque commande à hauteur de 35%, au lieu des 50% exigés au départ.
Avant la conclusion du contrat avec Metro Petrolium et le soutien financier décisif de Comoro Golf Holding, le gouvernement avait tenté de pallier, entre temps, à la rupture des stocks, en achetant des petites quantités d'hydrocarbures. Les facilitateurs dépêchés par le gouvernement se sont rendus compte que ''les échecs répétés des négociations prenaient leur source dans la mauvaise image que le géant Total était arrivé à donner au pays dans les milieux pétroliers'', a déclaré un des facilitateurs.
A ce propos, on rappelle qu'un bateau a débroussé chemin à 8000 miles des côtes comoriennes, sans explication fiable. Les Comores auraient été présentées, par l'entreprise française, comme étant de ''mauvais clients, incapables d'honorer leurs commandes'', précise notre informateur. Une image que la Sch est contrainte, dans les mois à venir, de changer.
Mais les hydrocarbures font face à un problème plus grave, la psychose qui gagne les consommateurs qui est devenue souvent, la cause des ruptures artificielles. Des approvisionnements qui durent 45 jours, la moyenne nationale, arrivent à peine à couvrir le mois. Les utilisateurs de véhicules surtout, préfèrent par prudence ou par manque de confiance, stocker dans leurs domiciles.
La Sch, on le sait maintenant, est sauvée in extremis. Il faudra que le conseil d'administration présente dans les jours qui viennent le plan de sauvetage de l'entreprise, en démontrant concrètement étape par étape comment, il compte recapitaliser la société et reconstituer ses fonds propres.
La banque mondiale et le Fmi, ont à plusieurs reprises demandé au gouvernement de se désengager dans le secteur marchand en privatisant les hydrocarbures et en libéralisant l'importation du riz ordinaire. Une exigence qui devient plus pressante et plus plausible, au moment où la taxe unique sur les hydro, importante recette fiscale de l'Etat n'est plus reversée. Avec l'intervention de Comoro Golf Holding, le gouvernement évite un ramadan qui se serait passé sans électricité et sans approvisionnent de produits carnés à cause de délestages.
Cette crise énergétique a démontré les vulnérabilités nombreuses qui assaillent les Comores. Dépendante du pétrole, le pays est sommé de choisir des énergies alternatives, comme le solaire, l'éolienne et une énergie inépuisable qui se terre à seulement moins de 500 mètres, la géothermie. La crise des hydro est peut être passée, mais la plus grosse interrogation demeure : comment fixer les choix stratégiques de l'avenir.
Ahmed Ali Amir | | |
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Carburant : l'Opaco plaide pour la privatisation de la SCH
Al-watwan le 02/09/2008, 09 09 14 (UTC) | | Les hommes d'affaires ne décolèrent pas. Ils perdent de l'argent à cause de la crise du carburant et les délestages qui en résultent. L'Organisation patronale des Comores, qui regroupe notamment les plus grands chefs d'entreprises du pays, fustige à la fois cette crise du carburant et ''la pression fiscale'' qu'ils disent subir.
La pénurie de carburant et les longues coupures d'électricité ont beaucoup trop pénalisé les entreprises comoriennes pour que l'Etat n'allège pas la pression fiscale, a soutenu le président de l'Opaco, samedi. Sur la base de compilations réalisées à partir des statistiques de la Banque centrale des Comores, Chamsoudine Ahmed a estimé les pertes entre 20 et 30 milliards de francs ''sans compter le manque à gagner des employés mis en congé, les maladies dues à la consommations de produits périssables non contrôlés, les personnes qui n'ont pas pu se déplacer pour aller se faire soigner etc.''
Certes l'Etat doit percevoir l'impôt mais en contrepartie, il lui revient de créer l'environnement propice aux affaires.
Une révision du taux des taxes douanières
Or en l'espèce, a-t-il poursuivi, des manquements de l'Etat ont été à l'origine d'importants dégâts dans les entreprises du pays.
''Nous étions en droit d'attendre l'accompagnement de l'Etat, à la place nous subissons la pression et le harcèlement de l'Etat''. a poursuivi Chamsoudine Ahmed.
Entourés de certains de ses collègues, notamment Kamal Abdallah, secrétaire général de la Fédération du secteur privé, Ahmed Bazi, président de l'Union des chambre de commerce, Hamoudou Mhoma, secrétaire général de l'Union pour la promotion de l'entreprise comorienne, et de Housseine Farhate, le patron des patrons a plaidé pour une révision des taxes douanières, seul moyen, selon lui, de modérer les prix des denrées. Selon lui, en maintenant le taux actuel des taxes douanières, on pénalise davantage le consommateur qui supporte, déjà la flambée des prix. D'où l'urgence d'une révisons du taux des taxes douanières.
''Et puis, l'mpôt sur les bénéfices divers (Ibd) à 50 %, c'est trop. Cela n'existe nulle part au monde''. Pour lui, l'effort fiscal doit être partagé. ''Ce qu'on ne semble pas comprendre, c'est que plus les entreprises ont des activités plus elles paient des impôts. Tout le monde y gagne'', a souligné, à ce propos, Mme Housseine.
Au sujet de la grève générale de deux jours (vendredi et samedi) lancée par des organisations professionnelles l'homme d'affaires s'est dit ''satisfait'' affirmant : ''les entreprises et les principaux commerces ont fermé. Ceux qui ont travaillé c'est l'informel. Vous savez l'informel, c'est une question de survie. On peut le tolérer''. Il s'est réjoui de voir que ces deux jours de grève ont exercé une pression sur le gouvernement qui a fini par ''signer vendredi un contrat d'approvisionnement avec la société Metro petrolium''.
Dans la foulée, le patron des patrons a déploré la ''gestion chaotique de cette crise (...) On ne rompt pas un contrat quand on n'a pas les garanties d'avoir un meilleur contrat. La règle minimale d'un gérant d'entreprise c'est de prévoir.''
Par ailleurs, le président de l'Opaco demande la libéralisation de la Société comorienne des hydrocarbures (Sch) qui aurait ''fait faillite selon les termes mêmes du ministre des Finances Mohamed Ali. Il est, donc, urgent de la libéraliser, mais pas n'importe comment''. Il préconise de trouver une formule impliquant à la fois des opérateurs économiques comoriens et étrangers et propose l'organisation d'une table ronde pour en discuter.
Ali Moindjié
Source: Al-watwan | | |
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Les étudiants comoriens à Dakar présentent "L'Afrique dans la main du diable"
théâtrale comorienne au Sénégal, Mbayé Trambwé, le 02/09/2008, 09 09 13 (UTC) | | ''L'Afrique dans la main du diable'' est une pièce de théâtre écrite par le dramaturge comorien Nadjloudine Abdelfatah. Elle a été interprétée samedi, à la Maison Douta Seck par la troupe ''Mbayé Trambwé'' composée d'une douzaine d'étudiants comoriens à Dakar.
''L'Afrique dans la main du diable'' aborde la question des migrations clandestines, précisément celle des Africains vers l'Europe. Elle interpelle sur les causes du phénomène, qui touche particulièrement les jeunes du continent. L'?uvre mise en scène par Yasmin Madi Baco, étudiante comorienne en deuxième année d'Histoire, parle de la prison de Mille portes.
Baco explique : « j'ai choisi de mettre en scène cette pièce, parce qu'elle fait ressortir l'émigration clandestine, en tant que problème de la brûlante 'actualité ». Et pourtant, ajoute-t-elle, « le bonheur ne se trouve pas forcément en Europe ».
C'est ainsi que le spectateur peut voir se succéder sur scène la douzaine de membres de la troupe, dans le rôle de personnages s'interrogeant sur les origines de la misère en Afrique.
Dans sa version édition, la pièce est parue en janvier 2007, en un volume de 88 pages, qui offre l'occasion de porter une analyse sur le quotidien des Africains.
Les acteurs y ont également relevé et dénoncé à coups d'argumentations, d'autres maux qui accablent le continent, dans a partie sub saharienne : corruption, gabegie et les corollaires que sont la pauvreté et le chômage.
« L'Art est la conscience tranquille d'un peuple », affirme, le parrain de la soirée, l'écrivain sénégalais Marouba Fall, auteur d'une dizaine de livres dont « Chaka ou le roi visionnaire », « Le Miroir », « De la Bible au fusil ». Selon cet homme de Lettres, « seul l'homme libre peut pratiquer l'art sans le corrompre ».
La troupe théâtrale comorienne au Sénégal, Mbayé Trambwé, a été créée en 2002. Outre ''L'Afrique dans la main du diable'', elle a déjà présenté cinq pièces : "Ma très chère patrie" (2005), "Moingaza" (2006), "Tu es mon égal", "La peur des Blancs" (2006) produits par Nadjloudine. | | |
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Crise du pétrole aux Comores : les opérateurs économiques réclament indemnisation
APA le 02/09/2008, 09 09 12 (UTC) | | APA-Moroni (Comores) Les opérateurs économiques comoriens ont estimé entre 30 et 40 millions d'euros le préjudice économique de la crise de carburant qui vient de frapper l'archipel.
A cet effet, ils ont demandé au gouvernement comorien, au cours d'une conférence de presse tenue ce lundi à Moroni de procéder à une « indemnisation des entreprises ».
Dans un plan de sortie de crise adressé aux autorités nationales, les opérateurs économiques comoriens proposent, entre autres, une réduction de 10% des droits et taxes des produits de première nécessité.
Ils ont demandé par ailleurs, la création d'une commission paritaire Etat-secteur privé qui serait chargée de « réaliser un programme d'approvisionnement » à travers la diminution des frais de fonctionnement de la Société comorienne des hydrocarbures (Sch) et un audit technique et financier de l'établissement.
Chamssoudine Ahmed, président de l'Organisation patronale des Comores (Opaco), reconnaît que des négociations sont actuellement en cours avec le pouvoir en vue de voir comment désamorcer la crise actuelle, mais il s'empresse toutefois d'ajouter qu'«elles butent sur la volonté du gouvernement de passer à l'action ».
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Collecte de produits d'hygiène pour les Comores
Association le 02/09/2008, 09 09 11 (UTC) | | L'Association Environnement Réunion Comores a lancé, la semaine dernière, à La Possession sa campagne de collecte de produits d'hygiène. Elle fait appel à la générosité de tous les Réunionnais. Le conteneur prendra la direction de l'hôpital Elmaarouf, à Moroni, fin septembre.
Ils sont enthousiastes et motivés, comme toujours. Les membres de l'AERC* ne désarment pas. Ils nous chantent tous le même discours, un bonheur et un honneur d'aider les îles de la zone de l'océan Indien. “Si nous vivons bien à la Réunion, dans des conditions optimales d'hygiène et de sécurité, ce n'est franchement pas le cas aux Comores”, insiste Ibrahim Younoussa, président de l'association, plus connue sous le nom de Giro. Regroupant une vingtaine de membres, cette dernière s'est spécialisée, depuis trois ans, dans l'aide sanitaire et environnementale.
Un conteneur de vingt tonnes
La campagne est à peine lancée que déjà les produits commencent à arriver. Le président est très optimiste pour les semaines à venir. Des bidons d'eau de javel, des savons, des bottes et des gants, le conteneur de vingt tonnes devra être rempli avant le 6 septembre, pour un départ vers l'hôpital Elmaarouf, à Moroni. Une aide attendue, précieuse, pour les Comoriens qui, il faut le rappeler, ne disposent pas d'eau potable. Une population qui est donc particulièrement vulnérable, le manque d'hygiène étant vecteur de nombreuses maladies. “Les Comores me font penser à La Réunion, il y a plus de quarante ans”, précise Roland Lambert, responsable de l'entraide et de la solidarité. Il conclut justement : “C'est ensemble que La Réunion s'est développée, et c'est ensemble que les Comores s'en sortiront”. L'association ne demande pas la lune. Pour moins d'un euro, le prix d'un savon de Marseille ou d'un litre de javel, on met “de la joie au cœur”. Les membres de l'association font donc appel à la légendaire générosité réunionnaise. Quelques entreprises ont déjà répondu à l'appel pour offrir des palettes de produits ou des aides logistiques. Le 6 septembre prochain, pour clore la collecte, l'association organisera un grand rassemblement à La Possession. L'occasion de déguster les spécialités culinaires de l'archipel.L'AERC a un calendrier chargé et plus d'une idée dans son chapeau pour faciliter la vie des autres. Le projet est ambitieux puisqu'il s'agit cette fois de collecter du matériel pour les hôpitaux : lits, béquilles, fauteuils, ustensiles de cantine... | | |
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